Coronavirus - La CAPEB alerte les sénateurs sur les surcoûts liés aux règles sanitaires

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Le respect des recommandations sanitaires impose des achats, des aménagements, une nouvelle organisation du travail qui, au final, représentent un surcoût de 10 à 20 %. La CAPEB a alerté les sénateurs sur la prise en charge de ces coûts supplémentaires. Vous trouverez ci-dessous l'alerte qui leur a été adressée.

A l’occasion de l’examen du PLFR-2 (projet de loi de finances rectificative) qui a débuté ce mardi 28 avril au Sénat, la CAPEB souhaite interpeller les Sénateurs pour qu’ils alertent le Gouvernement sur les surcoûts engendrés par la mise en place des précautions sanitaires.

Pour la rénovation des logements, la CAPEB estime le surcoût des travaux sur site de l’ordre de 10 à 20 %.

Les postes les plus lourds concernent notamment la co-activité (le fait notamment de diviser les équipes en deux y compris en termes de déplacements), le transport des salariés, la désinfection des surfaces, la réorganisation des chantiers, la gestion des déchets.

Cela concerne également l’obligation de réaménagement des bases de vie, des vestiaires, des sanitaires sur site et bien évidemment de fournir aux travailleurs tous les équipements de protection nécessaires (gants, masque…).

La CAPEB estime que ces coûts contribuent à augmenter les montants des devis et souhaite que l’Etat puisse prendre en charge une partie de ces coûts pour les devis signés avant le confinement, le reste étant réparti entre l’entreprise et le client.

La CAPEB invite les Pouvoirs publics à réfléchir à la manière de répartir ces surcoûts sur les chantiers et devis à venir, en sortie de confinement, sachant que les mesures de prévention demeureront pendant un certain temps, notamment en 2020.

Par ailleurs, la CAPEB tient à rappeler les 3 principales raisons d’arrêt de l’activité sont :

• Refus des clients particuliers (71%)
• Préserver ses salariés (46 %)
• Refus des clients professionnels, publics ou privés (45%)

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